RESUME DE LA THESE

Dans un contexte alliant périurbanisation, « tout automobile » et Plans de Déplacements Urbains, beaucoup de villes françaises ont vu ces dernières années ressurgir plusieurs modes de transports «oubliés» tels que le vélo, la marche, le roller et même la trottinette. Alternatifs à la voiture, ces «modes doux» sont à la fois utilisés pour les déplacements utilitaires, le sport, les loisirs et le tourisme. Parmi les circulations douces, le vélo est le mode le plus représenté numériquement (parc français de plus de 21 millions de vélos). Autre aspect caractéristique de ces modes mus par la force humaine et non polluants, ils se développent en complémentarité du transport public. Cette coopération prend de multiples formes : cohabitation sur couloir mixte bus/vélo ou sur site propre tramway/vélo, intermodalités train+vélo ou métro+vélo, transport des vélos dans les autocars, les bus, les tramways, voire les métros et rabattement puis stationnement des vélos aux abords des stations de transport public. Ce sont ici les principales formes de complémentarité entre vélo et transport public qui ont été explorées.

Pour mener à bien nos recherches, tout un canevas de notions et méthodes a été utilisé, celles-ci autant puisées dans les sciences humaines que dans les sciences économiques et mathématiques : urbanisme, aménagement, géographie, histoire, sociologie, transport, psychosociologie, environnement, probabilités et statistique. Afin d’exposer nos propos avec cohérence, nos raisonnements ont été bâtis sur une armature fixe subdivisée en trois temps. Dans une première période, nous avons présenté les domaines du vélo et de la complémentarité entre vélo et transport public. C’est également au sein de cette première étape que les principales notions relatives à notre sujet de recherche ont fait l’objet d’une analyse détaillé : les acteurs du vélo, les motifs de pratique des cyclistes, ainsi que les diverses formes de complémentarité entre vélo et transport public. Puis, dans un second temps, nous nous sommes consacrés aux possibilités de cohabitation entre vélo et transport public. Enfin, dans une troisième phase, nous avons focalisé notre regard sur les diverses formes d’intermodalités entre vélo et transport public.

Progressivement, nos recherches de terrain nous ont orienté vers la problématique suivante : les notions de temps et d’espace constituent une approche indispensable pour définir et expliquer les pratiques de complémentarité entre vélo et transport public, ainsi que pour analyser leurs disparités spatiales sur le territoire français. Du fait de cette approche, nos démarches ont été fortement empreintes de références aux lieux et aux territoires.

MOTS CLES : mobilité, déplacements cyclables, périurbanisation, circulations douces, nuisances, marqueur spatial, marqueur temporel, chronologie, stationnement vélo, véloparc relais, rabattement, schéma directeur d’aménagements cyclables, exploitant, autorité organisatrice des transports, jeux d’acteurs, enjeux.


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  Site mis à jour le 27/11/2004
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