Le vélo fait partie des CIRCULATIONS
DOUCES
Il existe quatre types de cyclistes
: les cyclistes sportifs, les cyclistes de loisirs, les
touristes à vélo et les cyclistes urbains ou utilitaires.
1 - Les cyclistes sportifs
Les cyclistes sportifs ont une pratique du vélo basée
sur la vitesse et l’endurance. Ils se reconnaissent à
leurs vélos : ils possèdent soit un vélo
de course, soit un vélo tout terrain (VTT).
Historiquement, la pratique du vélo pour des
motifs sportifs a surtout explosé au XXème siècle
grâce au Tour de France (100ème édition en
2003). Du point de vue des effectifs, la France compte environ
600.000 cyclistes sportifs (Source : Altermodal, 2002).
L’équipement des cyclistes sportifs
est caractéristique : chaussures rigides attachées
aux pédales, t-shirt très coloré, cuissard,
casque ou casquette et gants. Le kilométrage moyen annuel
d’un cycliste sportif est très variable : entre 2.600
et 10.000 kilomètres par an pour un « sportif du
dimanche », contre 15.000 à 30.000 km par an pour
un cycliste sportif professionnel. Les fédérations
de cyclistes sportifs sont très importantes en France,
avec 400.000 licenciés.
Les besoins en aménagements des cyclistes
sportifs sont assez peu nombreux : revêtements de bonne
qualité de types bandes cyclables et surlargeurs sur routes
principales à forte circulation de type routes départementales
ou nationales (3.000 véhicules / jour).
2 - Les cyclistes de loisirs
Le loisir est un laps de temps de plusieurs heures consécutives
consacrées à des activités récréatives.
Les deux principaux motifs de pratique du vélo de loisirs
sont la détente et la promenade. Pour cette pratique, tous
les types de vélos sont utilisés : vélo de
course, vélo tout chemin, VTT et plus rarement vélo
de ville.
Historiquement, la pratique du vélo de loisirs
remonte à l’invention même des loisirs de masse
(1936). La France compte plus de 25 millions de cyclistes de loisirs
(source : AFIT, 1996). Egalement, chaque année, 2.5 millions
de vélos sont achetés à des fins de loisirs.
Les cyclistes de loisirs ont des aménagements
favoris : les pistes ou bandes cyclables sécurisés
et en réseau, les routes tranquilles de moins de 300 véhicules
par jour, les véloroutes* et voies vertes*, les panneaux
indicateurs (avec cartographie ou plan) et le jalonnement.
3 - Les touristes à vélo
On peut définir le tourisme à vélo comme
le fait de voyager pour le plaisir de découvrir d’autres
lieux que celui dans lequel on a l’habitude de vivre, cela
à l’aide d’un moyen de déplacement non
motorisé spécifique : le vélo. Cette définition
diffère de celle du cyclotourisme car, ici, c’est
l’intérêt touristique qui prime sur la pratique
sportive.
Généralement, les touristes cyclistes
font du vélo pour les motifs suivants : exploration du
patrimoine, des terroirs, des régions et des pays réputés
autant pour leurs qualités climatiques, paysagères
et naturelles, que pour leurs richesses culturelles, architecturales
ou historiques. En France, quasiment tous les sites se prêtent
à des activités touristiques, ce qui fait de l’hexagone
l’une des premières destinations au monde pour le
tourisme à vélo. Pour cette pratique, tous les types
de vélos sont utilisés (ex : VTC, VTT).
Historiquement, la pratique du tourisme à
vélo en France est aussi ancienne que la pratique du tourisme
elle-même. L’année 1936 et les premiers congés
payés ont marqué la naissance du tourisme à
vélo.
Les effectifs de pratique du tourisme à vélo
sont très importants. Officiellement, en l’an 2000,
l’AFIT a recensé la présence de 25 millions
de vélos sur les sites de vacances, cela pour un effectif
total de 73 millions de touristes. Proportionnellement, 35 % de
touristes visitent la France avec leur vélo comme bagage
accompagné. Les statistiques pour 2001 et 2002 sont en
progression (source : AFIT, 2002).
Les aménagements préférés
des touristes à vélo sont : les véloroutes
et voies vertes, les pistes cyclables en site propre, les routes
peu fréquentées (moins de 300 véhicules par
jour) et la signalétique.
4 - Les cyclistes urbains
La notion de cycliste urbain revêt une signification
à la fois territoriale et philosophique : elle fait référence
à un territoire de pratique, à savoir les villes
ou les agglomérations. Egalement, les cyclistes pour motifs
utilitaires sont des « êtres urbains » dans
le sens où se déplacer à vélo plutôt
qu’en voiture symbolise une attitude de respect (urbanité)
envers les autres individus et l’environnement (pas de pollution,
ni bruit, ni d’embouteillage).
Le vélo urbain se définit
selon deux critères essentiels : d’une part, il s’agit
d’une pratique du vélo pour des motifs utilitaires,
et, d’autre part, les cyclistes urbains considèrent
leur vélo comme un mode de déplacement
à part entière.
Motifs utilitaires
:
Nous définissons un motif utilitaire par ce qu’il
n’est pas. Il s’agit d’une pratique du vélo
non motivée par les loisirs, le tourisme ou le sport. Ainsi,
les motifs utilitaires suivants sont à l’origine
de la pratique du vélo urbain: déplacements domicile
/ travail ou domicile / lieu d’études (école,
collège, lycée, université) ; déplacements
domicile / lieu de loisirs (cinéma, gymnase, restaurant)
; visite de parents ou d’amis, achats divers (marché,
supermarché) ; démarches administratives (courriers
etc.).
Voir les diverses
formes de complémentarité.
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